|
| | texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 | |
| | Auteur | Message |
---|
stratus cajun
Messages : 266 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : It 's party time. Non ! Ils ont pris mon costume d'Arlequin noir et blanc puis mes chaussons. Adieu !
| Sujet: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Jeu 14 Juin - 13:39 | |
| Très chers Vous, votre serviteur est l'auteur. Vous pouvez critiquer, donner votre avis, apprécier ou non. evidemment, il y a une note de l'auteur en bas de page, mais pour vous, elle sera inutile, bien-sûr. Si non.... Bise, My Lord
Qui lessive ses guenilles crottées en famille ? C’est peut-être vous ! C’est pas nous !
Impossible de confier mes déboires familiaux à quiconque de proche. Je ne peux trahir mes parents bien-aimés en plein laisser-aller familial. L’un et l’autre souhaitent réfléchir à son avenir sans sa moitié d’amour à ses côtés. En raison de leurs relations conflictuelles, je suis en charge des annonces fâcheuses. Comme il se doit, je livre à chacun ce qu’il me convient. De fait, j’oublie de mentionner leur abandon commun me laissant seul au foyer. Ils reviendraient. Bon débarras. Le temps imparti à la sortie de crise reste une inconnue. Le plus longtemps possible, j’espère. J’ai onze ans trois quarts, et je compte aussi, n’est-ce pas ?
Livré à moi-même, mais heureux, je décide d’importuner mon illustre voisin britannique. Il est en villégiature estivale. Vive la Suisse ! C’est une Rock-Star véritable. Il se fiche bien du thé. Il porte moustache et lunettes-glaces. Fume en veux-tu. Boit des bières en voilà. Ecrit, compose et balance son talent à la face de l’Univers. Yeah ! Infernal, il se pavane de salles en stades nu sous son pantalon. Impétueux, il donne des fêtes effrénées. Endiablés, les invités s’amusent follement. Il affectionne les chats, les femmes, les hommes et les carpes. Devant sa barrière s’entassent des gens jusqu’au plafond du ciel. Quiétude et sérénité des Alpes helvétiques sont mises à mal. L’auditoire enchaîne l’ensemble du répertoire à toute berzingue. L’été sera long. J’ai onze ans trois quarts, et je compte toujours, n’est-ce pas ? Afin d’obtenir une audience auprès de Sa Royale Personne1, j’enfile ma cape de super-héro, un maillot à son effigie scénique ; lancé par ses propres soins à l’attention des membres du fan-club, à genoux, en transe, les bras en croix. J’opte aussi pour un collant de danse à rayures jaunes et bleues dérobé à maman. Je déambule toujours avec une paire de baskets identiques aux siennes. À l’aide d’un gros feutre noir, je peints les ongles de mes dix doigts rongés. Vu sous cet angle, votre vie de famille décousue semble plus drôle. Pourquoi devrais-je me mortifier ? Il suffit de ne penser à rien, n’est-ce pas ? Dites-moi oui.
Dix-sept heures trente, fin prêt, je déboule sur la pelouse de mon idole. Elle est contiguë à la notre. Je me présente à l’agent de sécurité en faction. Il m’examine avec un sourire en coin. Il s’enquiert du motif précis de ma visite. Alléguer le bon usage de la courtoisie entre voisins fera difficilement l’affaire. De plus, mes parents prohibent le mensonge. Ils me montrent souvent l’exemple. Ainsi, ils se gardent de dissimuler le mot « divorce » au cours de leurs échanges houleux. Je déclare donc être le fils du voisin ce qui est la stricte vérité. Je souhaite être reçu par sa Seigneurie suite au tracas occasionné par la ferveur sonore de son public tapageur. Père et Mère en conçoivent d’abominables et cruels maux de tête. Leur consommation de cachets ronds effervescents a explosé. Si ce n’est la cause, mes propos sont exacts. Les intenses querelles parentales se concluent toujours sur une migraine idéale. Ainsi, ils abandonnent la partie sans perdre la face. Le gars ricane. Il prétend m’apercevoir de façon régulière voire assidue parmi le dit public. Je proteste. Il aura mal vu. De plus, il ajoute savoir qui sont mes parents. Ceux-ci seraient absents depuis plus de vingt-quatre heures déjà. Quel sale type ! Je le juge très antipathique. Cependant, il prend note de mes griefs sur son cahier de doléances. L’intendant en sera informé. Poli, il me salue. Point de rupture. Je m’en vais.
Je réintègre mes quartiers vides. Parfois, je me sens si seul. Le vrai visage de la vie est décevant. Je me déshabille. Je fais couler un bain. Je m’interroge. Peut-on consommer du sexe au-dessus de ses moyens financiers ? Ma tirelire est à l’agonie. Les gentilles dames font-elles crédit ? Je suis un beau garçon. Cela pèse-t-il dans la balance ? Si je suis un débauché en ébauche, le mérite en revient à père et mère. Ni l’un ni l’autre ne sont en retraite spirituelle à méditer sur leur futur en devenir. Ils se changent les idées en charmante compagnie. C’est facile pour eux. Ils gèrent un complexe sportif très en vue. Ils en sont la belle image flatteuse. Ceci explique cela. Ils respirent la bonne santé. Ils suent le corps parfait et l’esprit saint. Je tâche de leur faire honneur. Je prends soin de ma personne. Ils apprécient mes efforts. J’aime satisfaire leurs désidératas. Mes parents me préservent toujours de leurs amourettes. Ainsi, notre maison demeure un terrain neutre. Discrets, ils pratiquent la chose dehors. Néanmoins, ils devraient se méfier. Je ne suis ni sourd ni aveugle ni retardé. A onze ans trois quarts, tout cela pourrait me révolter en grand, en plein, n’est-ce pas ? Le temps s’écoule un peu. Mes états d’âme en déroute, je croupis dans l’eau de mon bain. Désabusé, je n’attends rien ni personne. Des coups secs, nerveux et répétés s’abattent contre la porte d’entrée. Qui va là ? Mes parents entrent toujours avec leur propre clé. Les « toc-toc » persistent. Je crie « un instant ». Je m’extraie de ma douce mousse dans laquelle j’ai fais pipi. J’aime bien. Pieds nus, ruisselant, je m’enroule une serviette éponge rouge autour de la taille. A l’ouverture, je découvre un homme aux traits tirés. Inquiet, il tortille et ratatine sa toque entre ses larges mains. Je fais face au Chef Cuisinier de la Rock-Star. Ses déboires sont de grande taille. Le piano de cuisson en fonte bleu marine, vert anglais ou rouge tout court est fort grippé. Le dépanneur dépêché sur les lieux en toute urgence tarde à venir. Lâché par son fourneau ingrat, le marmiton est en proie à d’intenses souffrances. Son honneur et sa réputation sont au bord du précipice. Cependant, il lui reste encore une solution. Si je l’invitais à porter ses quelques ustensiles et ingrédients dans notre cuisine, en parfait état de marche, équipée de deux fours - à haute et basse température - de feux vifs, d’une plaque à mijoter, d’une rôtissoire … Festin, Honneurs et Respect seraient sauvés. My Lord, fort agacé par la tournure des événements, fumant plus que jamais, retrouverait son excellente humeur et ce, grâce à mon secours. Plus tard, ravis, repus et satisfaits, les convives - dont moi - applaudiront avec enthousiasme. Inutile de palabrer davantage. L’entre-aide est ma seconde nature. J’accorde aussitôt l’asile aux poêles, casseroles, chaudrons et autres cocottes en perdition. Je cours m’habiller. Pourvu que mes parents ne rentrent pas trop tôt.
Freddie Mercury chanteur du groupe Queen (Reine) | |
| | | hard break kevin
Messages : 5370 Date d'inscription : 22/07/2010 Age : 31 Localisation : Pagny La Ville
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Jeu 14 Juin - 14:26 | |
| Oui bun tu voit quand te fatigue ta du mal a tous comprendre !!!! Mais c'est un beau texte . | |
| | | kevcip Membre VIP
Messages : 5240 Date d'inscription : 12/02/2009 Age : 35 Localisation : Clermont-Ferrand
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Jeu 14 Juin - 16:09 | |
| J'aime bien ton écriture. Le vocabulaire est riche, même si je trouve que ça contraste avec la breveté des phrases. Ce dernier point me rappelle le chapitre "Le trait de l'oubli" de l’œuvre de Carlos Fuentes La frontière de verre. | |
| | | stratus cajun
Messages : 266 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : It 's party time. Non ! Ils ont pris mon costume d'Arlequin noir et blanc puis mes chaussons. Adieu !
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Jeu 14 Juin - 22:17 | |
| " Mes petits choux" comme dirait quelqu'un de précieux à notre coeur - merci du temps consacré à la lecture de "My Lord" et de vos remarques. Love love love à vous, | |
| | | Brianozam
Messages : 6007 Date d'inscription : 12/02/2010 Age : 32 Localisation : Paris
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Ven 15 Juin - 10:45 | |
| Comme dit Kevcip, l'écriture est à la fois recherchée, mais pas trop alambiquée.. ce qui rend la lecture très agréable Tu as d'autres textes du genre ? | |
| | | stratus cajun
Messages : 266 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : It 's party time. Non ! Ils ont pris mon costume d'Arlequin noir et blanc puis mes chaussons. Adieu !
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Ven 15 Juin - 19:14 | |
| Hello Brianozam,
Merci d'avoir lu et de me donner ton avis sur le sujet "My Lord".
J'ai effectivement d'autres textes du genre parce que la rédaction de nouvelles littéraires est ma vocation première, mais l'écriture ça rapporte que dall !!
Un second texte concernant Freddie Mercury en lien avec sa période Glam-Rock - donc années '70 (alors que celui posté correspond aux années 80 avec Montreux en toile de fond, les fameuses réceptions, son Chef-Cuisinier et tout le staff qui va bien avec) - son penchant pour le sexe à gogo et quelques errances dans Londres est aussi publié dans la revue Verso N° 149. Sur le site en tant que fans vous reconnaîtriez sans problème qu'il s'agit bien de notre idole, mais comme je ne le nomme pas, ni Queen, d'autres en le lisant ne penseraient pas forcément à lui. Donc, je ne le poste pas car il faut conserver le caractère queenien du forum. Yeah ! | |
| | | rococo de Venise
Messages : 143 Date d'inscription : 04/03/2015 Localisation : dans un tableau de David Hockney
| Sujet: la honte me dégouline dessus Mar 9 Jan - 20:27 | |
| Il y a au moins trois fautes énormes dans ce texte ! La honte ! Il aurait fallu la version publiée (donc corrigée), c'est mieux pour présenter son travail - ça fait vraiment pas pro ! Je me fouette pour m'apprendre à travailler comme il faut. Comment retirer la chose ? | |
| | | rococo de Venise
Messages : 143 Date d'inscription : 04/03/2015 Localisation : dans un tableau de David Hockney
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 Jeu 1 Fév - 10:59 | |
| Je publie le texte sans les fautes (et pardon pour ce manque de rigueur ) My LordQui lessive ses guenilles crottées en famille ? C’est peut-être vous ! C’est pas nous ! Impossible de confier mes déboires familiaux à quiconque de proche. Je ne peux trahir mes parents bien-aimés en plein laisser-aller familial. L’un et l’autre souhaitent réfléchir à son avenir sans sa moitié d’amour à ses côtés. En raison de leurs relations conflictuelles, je suis en charge des annonces fâcheuses. Comme il se doit, je livre à chacun ce qu’il me convient. De fait, j’oublie de mentionner leur abandon commun me laissant seul au foyer. Ils reviendraient. Bon débarras. Le temps imparti à la sortie de crise reste une inconnue. Le plus longtemps possible, j’espère. J’ai onze ans trois quarts, et je compte aussi, n’est-ce pas ? Livré à moi-même, mais heureux, je décide d’importuner mon illustre voisin britannique. Il est en villégiature estivale. Vive la Suisse ! C’est une Rock-Star véritable. Il se fiche bien du thé. Il porte moustache et lunettes-glaces. Fume en veux-tu en voilà. Boit des bières en voilà. Ecrit, compose et balance son talent à la face de l’Univers. Yeah ! Infernal, il se pavane de salles en stades nu sous son pantalon. Impétueux, il donne des fêtes effrénées. Endiablés, les invités s’amusent follement. Il affectionne les chats, les femmes, les hommes et les carpes. Devant sa barrière s’entassent des gens jusqu’au plafond du ciel. Quiétude et sérénité des Alpes helvétiques sont mises à mal. L’auditoire enchaîne l’ensemble du répertoire à toute berzingue. L’été sera long. J’ai onze ans trois quarts, et je compte toujours, n’est-ce pas ? Afin d’obtenir une audience auprès de Sa Royale Personne , j’enfile ma cape de super-héros, un maillot à son effigie scénique ; lancé par ses propres soins à l’attention des membres du fan-club, à genoux, en transe, les bras en croix. J’opte aussi pour un collant de danse à rayures jaunes et bleues dérobé à maman. Je déambule toujours avec une paire de baskets identiques aux siennes. A l’aide d’un gros feutre noir, je peins les ongles de mes dix doigts rongés. Vu sous cet angle, votre vie de famille décousue semble plus drôle. Pourquoi devrais-je me mortifier ? Il suffit de ne penser à rien, n’est-ce pas ? Dites-moi oui. Dix-sept heures trente, fin prêt, je déboule sur la pelouse de mon idole. Elle est contiguë à la nôtre. Je me présente à l’agent de sécurité en faction. Il m’examine avec un sourire en coin. Il s’enquiert du motif précis de ma visite. Alléguer du bon usage de la courtoisie entre voisins fera difficilement l’affaire. De plus, mes parents prohibent le mensonge. Ils me montrent souvent l’exemple. Ainsi, ils se gardent de dissimuler le mot « divorce » au cours de leurs échanges houleux. Je déclare donc être le fils du voisin ce qui est la stricte vérité. Je souhaite être reçu par sa Seigneurie suite au tracas occasionné par la ferveur sonore de son public tapageur. Père et Mère en conçoivent d’abominables et cruels maux de tête. Leur consommation de cachets ronds effervescents a explosé. Si ce n’est la cause, mes propos sont exacts. Les intenses querelles parentales se concluent toujours sur une migraine idéale. Ainsi, ils abandonnent la partie sans perdre la face. Le gars ricane. Il prétend m’apercevoir de façon régulière voire assidue parmi le dit public. Je proteste. Il aura mal vu. De plus, il ajoute savoir qui sont mes parents. Ceux-ci seraient absents depuis plus de vingt-quatre heures déjà. Quel sale type ! Je le juge très antipathique. Cependant, il prend note de mes griefs sur son cahier de doléances. L’intendant en sera informé. Poli, il me salue. Point de rupture. Je m’en vais. Je réintègre mes quartiers vides. Parfois, je me sens si seul. Le vrai visage de la vie est décevant. Je me déshabille. Je fais couler un bain. Je m’interroge. Peut-on consommer du sexe au-dessus de ses moyens financiers ? Ma tirelire est à l’agonie. Les gentilles dames font-elles crédit ? Je suis un beau garçon. Cela pèse-t-il dans la balance ? Si je suis un débauché en ébauche, le mérite en revient à père et mère. Ni l’un ni l’autre ne sont en retraite spirituelle à méditer sur leur futur en devenir. Ils se changent les idées en charmante compagnie. C’est facile pour eux. Ils gèrent un complexe sportif très en vue. Ils en sont la belle image flatteuse. Ceci explique cela. Ils respirent la bonne santé. Ils suent le corps parfait et l’esprit saint. Je tâche de leur faire honneur. Je prends soin de ma personne. Ils apprécient mes efforts. J’aime satisfaire leurs désidératas. Mes parents me préservent toujours de leurs amourettes. Ainsi, notre maison demeure un terrain neutre. Discrets, ils pratiquent la chose dehors. Néanmoins, ils devraient se méfier. Je ne suis ni sourd ni aveugle ni retardé. A onze ans trois quarts, tout cela pourrait me révolter en grand, en plein, n’est-ce pas ? Le temps s’écoule un peu. Mes états d’âme en pleine déroute, je croupis dans l’eau de mon bain. Désabusé, je n’attends rien ni personne. Des coups secs, nerveux et répétés s’abattent contre la porte d’entrée. Qui va là ? Mes parents entrent toujours avec leur propre clé. Les « toc-toc » persistent. Je crie « un instant ». Je m’extrais de ma douce mousse dans laquelle j’ai fait pipi. J’aime bien. Pieds nus, ruisselant, je m’enroule une serviette éponge rouge autour de la taille. A l’ouverture, je découvre un homme aux traits tirés. Inquiet, il tortille et ratatine sa toque entre ses larges mains. Je suis face au Chef Cuisinier de la Rock-Star. Ses déboires sont de grande taille. Le piano de cuisson en fonte bleu marine, vert anglais ou rouge tout court est fort grippé. Le dépanneur dépêché sur les lieux en toute urgence tarde à venir. Lâché par son fourneau ingrat, le marmiton est en proie à d’intenses souffrances. Son honneur et sa réputation sont au bord du précipice. Cependant, il lui reste encore une solution. Si je l’invitais à porter ses quelques ustensiles et ingrédients dans notre cuisine, en parfait état de marche, équipée de deux fours à haute et basse température, de feux vifs, d’une plaque de mijotage, d’une rôtissoire … Festin, Honneurs et Respect seraient sauvés. My Lord, fort agacé par la tournure des événements, fumant plus que jamais, retrouverait son excellente humeur et ce, grâce à mon secourt. Plus tard, ravis, repus et satisfaits, les convives - dont moi - applaudiront avec enthousiasme. Inutile de palabrer davantage. L’entre-aide est ma seconde nature. J’accorde aussitôt l’asile aux poêles, casseroles, chaudrons et autres cocottes en perdition. Je cours m’habiller. Pourvu que mes parents ne rentrent pas trop tôt.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 | |
| |
| | | | texte publié dans la revue littéraire Verso N° 149 et Chroniques Errantes N° 38 | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|