On a pas encore parlé de cet album, pourtant, il fait partie des albums favoris des fans
Un album original par sa structure : comme je l'ai dit dans un autre message, cet album s'écoute comme un long single, les chansons s'enchainent souvent les unes les autres, et avec brio. Un album ? C'est bien plus que ça à mon avis, c'est bête qu'ils aient abandonné cette idée, car elle était excellente, je ne dis pas que Queen II est un ovni, mais il faut l'écouter au moins une fois pour se rendre compte qu'il est unique
.
Voici mon analyse personnelle :
Procession : "bienvenue sur ce nouvel album de Queen, tu as aimé le premier ? alors, installe toi bien et prépare toi à passer à la vitesse supérieur" Voilà ce que semble dire cette musique d'un peu plus d'une minute, parfait comme intro. Rien que le titre annonce la couleur, sur un air triomphant, puissant... royal ! Cette procession annonce l'arrivée de la reine qui à l'air de vouloir nous en mettre plein les oreilles.
Father to son : Une intro excellente ! Quelques notes harmonieuses qui prolongent la procession et qui font place à la puissance crescendo par la batterie de Roger, et ça y'est, ça commence, on entre dans l'univers de Queen au complet avec le chant de Freddie, et c'est partie pour 6 mn (histoire de compenser l'intro ?) à un rythme soutenu, mais on sent la jeunesse du groupe, bien que ce soit bon, ce n'est pas la meilleure chanson de l'album on sent qu'elle aurait pu être améliorée
(c'est mon avis
). Quant à l'outro, une note contine maintient une certaine tension et retient efficacement l'attention, comme pour dire "attention, attendez la suite"
White queen (as it began) : Une ballade moyenne : l'interprétation de Freddie remonte le niveau du titre, qui est peu envoutant, mais ne tombe pas dans la nullité. Juste pour l'info, pas de transition cette fois ci avec la chanson suivante.
Some day, one day : C'est Brian qui prend la relève au chant, dans un style musical accrocheur. La guitare et le chant s'alternent très bien, donnant un interêt certain à une chanson peu abordée dans les conversations entre fans de la reine. Peut être lui manque t'il cette étincelle, ce petit truc qui fait la différence et qui lui aurait donnée une meilleure identité ?
The loser in the end : On reconnait bien là une composition de Roger : la batterie et la façon de chanter "du bon vieux rock" nous le démontre bien. Hélas, comme toutes les premières compos de Roger, on sent un potentiel peu exploité, et au final ça donne une chanson peu entrainante, qui lutte pour éviter la noyade...
Ogre battle : Une intro qui donne une atmosphère pesante digne d'un bon film, suivi de l'empreinte mercurienne dans la compo, c'est à dire de la vitalité, du rythme, et une harmonie efficace
. Mélangés avec l'interprétation de Freddie, ça donne un titre appréciable et aussi apprécié : pas mal de fans considèrent Ogre battle comme le début d'un quatuor musical excellent avec les trois chansons qui suivent.
The fairy feller's master stroke : et on recommence les transitions avec cette fois ci un passage vers l'imaginaire, un voyage merveilleux, qui rappelle irrésistiblement My fairy king ! La voix devient magique, on prend une vraie claque à son écoute, et la musique n'est pas en reste : de la folie douce, de l'enchantement, bref, y'a tout pour plaire
L'outro est marquée par la mélodie hypnotique au piano qui annonce le ton plus calme de la chanson suivante qui est...
Nevermore : "Pourquoi juste un peu plus d'une minute ????" Voilà ce qu'on se dit une fois la très belle ballade terminée, et on est tellement frustré par la durée ridicule qu'on a une forte envie de la réécouter tout de suite, tellement on veut réécouter la plainte du chanteur, émouvante... L'une des plus belles ballades de Queen à mon goût, et qui mérite plus d'attention !
The march of the black queen : Une fois de plus, une intro interéssante, royale, rappelant un peu Procession qui laisse place à des chants puissants et intenses, et qui, mêlés avec le ton plus charismatique de Freddie démontrent déjà ce que sera ce titre... une explosion d'émotions, de force, de charisme, de mégalomanie... Et que dire de l'outro, qui nous surprend comme pour dire "eh non, c'est pas fini !
", et qui finit en apothéose !!! Cette chanson tire sa force dans sa composition, riche et variées, on ne s'ennuie jamais, mieux, on s'extasie à l'écoute de chaque partie qui la compose, et c'est pour moi la meilleure chanson de l'album, sans aucun doute !!!!!!
Elle était surnommée par sa forme "la grande soeur de Bohemian rhapsody", ou bien, "le Bohemia rhapsody de 74", c'est pour dire !!!! Hélas, elle n'a pas eu le même succès que sa petite soeur, et c'est une grande incompréhension, car elle est proche du chef d'oeuvre, certains la considèrent même comme tel. Personnellement, je suis à 100 % d'accord avec ce que je viens de dire, car à part Boh Rhap, c'est ma chanson queenienne préférée
Funny how love is : La joie ressentie par The march of the black queen se prolonge dans ce titre, mais en comparaison, cette dernière est un peu atténuée, mais reste intacte et très sympa à écouter
Seven seas of rhye : Les fans de la première heure on eu un avant goût dans le premier album, présageant quelque chose d'intéréssant, et qui vient se confirmer dans Queen II. Une intro indémodable et prenante, et un chant parfait, pas étonnant que ce titre soit le premier succès du groupe
Mais c'est vraiment en live que Seven seas of rhye prend de l'ampleur, un pari qui semblait pourtant insurmontable, vu la prestation studio. L'album se finit par une atténuation, laissant au final une très bonne impression de l'album et qui a du surement rendu les tout premiers fans fous d'impatience de la sortie de Sheer heart attack, l'album suivant