Topic Littérature

Moi j'ai acheté quelques livre dernièrement:

Vincent Engel - Les Angéliques. Vincent est professeur de littérature à l'université de l'UCL en Belgique et aussi par la même occasion un des écrivains les plus influents de sa génération en Belgique.
Les angéliques est le troisième volet de sont cycle italien débuté par le très beau roman "retour à Montechiarro" que je conseil à la lecture.

Robin Cook -Etat Critique. Nous sommes ici dans le monde qu'affectionne le plus Robin Cook, celui du thriller médical. Un groupement d'hôpital est près à tout pour entrer en bourse, tentant par la même de cacher aux yeux des actionnaires les décès inexplicable post opératoire malgré des précautions portées à l'excès. Un couple de médecin légiste mènera son enquète, ce qui pourrait bien leur couté la vie.

Maxime Chattame - La Promesse des Ténèbres.

Yasmina Khadra - l'Olympe des Infortunes. J'ai lu de lui il n'y a pas longtemps "ce que le jour doit à la nuit" que je conseille fortement.

J'ai enfin lu L'Etranger de Camus.
Bon comme tout gros classique élevé au rang de texte sacré je suis partie avec de gros a priori, mais je dois avouer que c'est une merveille. D'une part il est remarquablement bien écrit ; d'autre part la prose se rapproche énormément des auteurs américains qui ont écrit après lui comme Fante : raconter seulement l'expérience et non l'affect et du coup laisser au lecteur symboliser le récit. C'est une critique acerbe de la société des hommes, des conventions sociales, de l'injonction à l'uniformisation. Un homme est rejetté car il n'a pas montré le comportement de monsieur et madame tout le monde. Il est sévèrement jugé et condamné. C'est tellement ça....

Et puis j'ai lu Le Soleil Des Scorta de Laurent Gaudé, un prix Goncourt.
A la manière de Cent Ans De Solitude on suit une saga familiale, non pas en Amérique du Sud mais dans la région des Pouilles en Italie. L'intéret est de montrer la pérennité d'un nom et d'une identité face aux changements d'un siècle (urbanisation - émigration des italiens vers New-York - guerres). Je ne l'ai pas trouvé très bien écrit, mais l'intention était bonne : montrer l'attachement à la terre, à la mer, aux siens : bien plus fort que toute possession matérielle ou "progrès".

Pour le premier, on fait le rapprochement avec ce qui t'est arrivé hier.

Pour le deuxième, même si je ne connais pas ce roman, les auteurs italiens qui parlent du Sud traitent toujours de ces thèmes là. La pauvreté, l'importance de la famille, mais aussi, le fantastique, les mythes populaires... Si t'as aimé dans l'ensemble, je te conseille Fontamara, de Ignazio Silone, et à la rigueur, Le christ s'est arrêté à Eboli, de Carlo Levi. Le premier raconte comment un village misérable en marge de la société et du progrès tente de survivre à la pauvreté, et subit l'exploitation et la condescendance de la ville voisine, tandis que le second raconte le passage de l'auteur dans un village du sud, ou il est considéré comme un Messie (il est médecin), et ou il va faire connaissance de ce monde, de cette culture, de ces croyances.

Merci pour tes conseils, j'avais déjà l'intention de lire celui de Carlo Levi donc ça vient la confirmer. Il parait que le film est très bon d'ailleurs.

Pour le premier, oui, cela fait certainement écho à ma fuite, mais même, c'est tellement vrai pour tout. En plus, le pire, c'est que parfois les dialogues sont tellement cons que l'on se rend compte de l'absurdité de tout, et surtout d'à quel point nous sommes obligés de nous conformer à ce que l'autre attend de nous. Nous sommes exploités et rendus en esclavage par des idées, de la même manière et peut-être plus fortement encore que par les machines, ou nos besoins physiologiques. Edifiant.
Un passage con, à un moment le juge demande au narrateur pourquoi il ne parle pas, et ce dernier lui répond que c'est juste qu'il n'a rien à dire, et le juge lui rétorque en souriant "ah beh oui". Combien de fois ça m'est arrivé !

Sinon, l'incipit est certainement l'un des plus célèbres et des plus beaux de la littérature.

"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un
télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier."

Moi en ce moment, mon coup de coeur que je relis :

Samuel Beckett, Premier Amour

Un superbe roman d'une 50aine de pages, se lit en même pas une heure, très intéressant !
C'est avec ce roman que j'ai découvert Beckett, et j'en suis pas déçu, pour avoir lu par la suite au lycée En Attendant Godot l'an dernier, et Fin De Partie au programme du bac Littérature.

On y découvre le style de Beckett, un langage à la première odeur assez vulgaire, sans grand sens pour la plupart du temps, paraissant, comme le veut son style "absurde", puis en faisant des recherches intertextuelles, on y retrouve des dizaines et des dizaines de références !


Premier Amour, et les oeuvres de Beckett sont à lire sans hésitations, elles constitues la littérature d'après guerre, dégoutée du monde actuel. On peut y retrouver ce style dans les oeuvres de Ionesco, et de Kafka.

Je compte m'acheter bientôt Ô Les Beaux Jours, je vous dirai ce que j'en ai pensé

Electric ladyland a écrit:

"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un
télégramme de l'asile: «Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués.»
Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier."

Génial cet incipit ! Ma prof de linguistique aurait du nous le citer ce semestre, car c'est un parfait exemple de ce qu'on a étudié, avec la déictique


Cet été, suite à la très bonne impression que m'a laissé Jorge Luis Borges avec "Fictions" (que je recommande vivement ), je vais lire "Le livre de sable". Je vous dirai également mes impressions.

Je pensais que je n'aurais pas eu l'occasion de vous la donner, cette impression. Finalement, la voici :

Je suis assez déçu quand je compare Le livre de sable à Fictions. Ce dernier est meilleur. Dans le livre de sable, sur les 13 nouvelles, seul 3 m'ont bien plu, et 2 autres m'ont ravi. Borges était moins inspiré ? Je ne pense pas, en fait, chacun y trouve un interêt ou non pour chaque nouvelle. Pour moi qui aime bien le fantastique, le surnaturel dans ses écrits, on est moins gaté dans ce recueil-là. Je ne recommanderais pas trop ce recueil, mais je dois reconnaitre objectivement qu'il n'est pas à jeter.

Moi je suis fan de Zola je deja lu 12 volume des rougon macquart et je suis entrain de lire Germinal .

Germinal... Je devais en faire une fiche de lecture, mais comme le livre est long, j'ai pris du retard et pour la fin de l'histoire, j'ai lu le résumé sur internet

j'ai lu cosmo ce mois ci

j'ai fini mon premier livre en anglais et j'ai franchement adoré meme si c'etait un bouquin pour ado ... le vocabulaire est assez simple donc c'est agreable

c'était la version anglaise de j'apprend à lire?

Toi, tu vas avoir des problèmes !

rogertaylor a écrit:

Je te conseil les thanatonautes comme livre de Werber, assez glauque mais jouissif.

M****, je me suis trompé ! Je me suis souvenu de cette recommendation, mais j'ai pris un autre bouquin. Bon, j'y penserai pour la prochaine fois, mais ce sera comme si je regardais un film en commençant par le milieu car j'ai acheté le premier tome de la trilogie des Dieux : Nous les dieux.

Après ma déception de Le miroir de Cassandre, c'est avec méfiance que j'ai lu ce livre. Et finalement, j'ai retrouvé dans ce livre tout ce que j'aime chez l'auteur Ce dernier nous donne un point de vue (très interéssant et logique) sur les dieux et leurs influences sur les humains. Si en plus de ça, vous aimez la mythologie grècque, alors ça, c'est la cerise sur le gateau Car des humains, devenus anges, redeviennent mortels pour être candidat au statut de dieu, rien que ça. Et ils sont éduqués par les dieux de l'Olympe. Mon préféré, c'est Arès, le dieu de la guerre : une caricature du gros barbare, avec des phrases cultes : "d'abord tu frappes après tu réfléchis", "vous vous figurez qu'on fabrique des mondes comme on tricote de la dentelle ?", "qu'y a t'il de plus réjouissant que les rales des ennemis agonisants un poignard dans le ventre, sinon ceux d'une femme pamée entre vos bras ?", "on est pas dans un monde de lopettes", "j'aime la castagne, même quand c'est moi qui prend les coups"... bon j'arrête là parce qu'il y en a pas mal Autre chose amusante : les élèves dieux sont pour la plupart inconnus, mais il y a des célébrités : Marilyn Monroe, Edith Piaf, Gustave Eiffel, Voltaire, Montaigne, Mongolfier, Simone Signoret... et mon préféré, Proudhon, l'anarchiste On sent que c'est jouissif pour l'auteur de donner vie à ces gens célèbres (surtout Monroe, car la règle est de seléctionner des candidats d'une même nationnalité, mais Marilyn Monroe a choisi d'être française en se mariant avec un français fictif).

Bref, un bon livre Mes craintes envolées, j'achète les deux derniers tomes de la trilogie et je reviendrai donner mon avis

J'ai terminé la trilogie, et je suis très satisfait La fin aurait pu être à chier et tout foutre en l'air, comme quand on essaie de mettre les dernières pièces sur un chateau de cartes, mais je reconnais que là, on ne peut pas être déçu.

Très divertissant. A lire

Un peu la flemme de lire les 7 pages précédentes.

Moi c'est plutôt la SF.

A la base, l'Age d'or de la SF, à partir des années 50.

Dernière série lue: Time riders

En littérature classique je suis inculte, disons le.

Moi je lis Téléstar et Télépro.

Littérature classique donc!

Littérature classique donc!

moi je lis un peu de tout : thriller, fantasy, littérature, policier...

Je lis en ce moment "Sur la route" de Jack Kerouac. Un classique de la littérature américaine.

Alors que penses-tu de Jack Kerouac et de son oeuvre ?
Le personnage te plaît ? Et la beat generation?